Pour la première fois une fête est organisée sur le bassin de l'Oudan à Roanne le dimanche 26 avril. Rencontre avec des bateliers, promenade en bateau de plaisance et débat sur le retour du fret commercial.

Le collectif associatif des plaisanciers de Briennon et de Roanne  (à la tête duquel Daniel Fiot et Charles Nouailhetas) et le Liger club de Roanne animé par René Fessy, proposent une fête sur le bassin de l'Oudan dimanche 26 avril de 10 h à 18 h avec entrée libre. On trouvera sur le site des stands d'information sur l'histoire du  canal et du fret commercial, une exposition de photos sur la Loire et le bassin d'hier et d'aujourd'hui.

On pourra visiter les quelque 30 bateaux de plaisance présents, venus de Briare, Nevers,  Roanne, Briennon. Le plus long fera 28 m et le plus petit 7 m. Ils seront installés au fond du bassin, côté route de Charlieu. On pourra aussi profiter de balades gratuites en bateau. Enfin, moment phare de la journée : à 15 h, est organisée une table ronde, animée par René Fessy,  avec la chambre nationale de la batellerie, Voies navigables de France et le comité associatif plaisanciers Briennon et Roanne afin de présenter et discuter du projet de relance du fret commercial sur le canal de Roanne. Chacun pourra poser ses questions, apporter son point de vue sur  ce projet de fret commercial.
Ce sera en même temps l'occasion de découvrir le bassin de l'Oudan (direction Matel le long de la route qui débouche face à l'abattoir), inconnu de beaucoup et qui sera le point central du redémarrage du fret. En effet « c'est un bassin de fret commercial exceptionnel comme il y en a peu en France », atteste Ch.  Nouailhetas. Crée en 1917 il était parking relais pour les Ets Gillet-Thaon en attendant le déchargement et il s'est arrêté fin des années 1980. Il dispose d'un quai de 1 200 m, ce qui est quasi unique en France et il a 2 m de profondeur partout. De plus, il est dans un état parfait. Toutes les péniches peuvent y venir. Voies navigables de France a assuré à la CCI qu'on pouvait y faire passer un chargement de 250 tonnes. « C'est une gare d'eau exceptionnelle », insistent M. Fiot et M. Nouailhetas.